Lore

Coupures de presse

Prologue

Au cœur d’un laboratoire dont l’emplacement reste inconnu, la société L.I.F.E. menait des essais cliniques révolutionnaires. Leur objectif : trouver un remède universel contre les maladies les plus dévastatrices. Le sérum expérimental, dont la formule exacte demeurait confidentielle, avait montré des résultats spectaculaires. Lors d’un essai sur un patient atteint d’un carcinome avancé, le cancer avait disparu en quelques semaines seulement. Malheureusement, ce miracle fut de courte durée. Le patient développa une agressivité grandissante, des palpitations cardiaques, des convulsions et des rougeurs sévères avant de succomber dans d’atroces douleurs.

Refusant de s’arrêter là, L.I.F.E. testa le sérum sur un autre cobaye, le Patient 0, cette fois atteint du sida. Une fois de plus, la rémission fut totale, et l’annonce de ce remède miracle fit grand bruit. Le sérum fut rapidement diffusé pour des essais à plus grande échelle. Mais à peine quelques jours plus tard, le Patient 0 présenta des symptômes inquiétants : migraines, amnésies passagères, perte de sensibilité, agressivité alarmante, perte de poids et difficultés motrices. Le pire se produisit lorsqu’il mordit un membre du personnel hospitalier, qui développa à son tour des symptômes similaires.

En mai 2027, en Ontario, le premier cas confirmé de cette mystérieuse infection fit la une des journaux. La maladie, désormais baptisée Lyssomycose par l’OMS, se propagea rapidement à travers les provinces canadiennes. Les théories du complot enflèrent, accusant L.I.F.E. d’être à l’origine de cette apocalypse imminente.

Chapitre 1 : La Déferlante de la Lyssomycose

L’été 2027 marqua le début des recherches intensives pour contrer la pandémie, la L.I.F.E. prend les choses en main. Malgré les efforts des scientifiques, chaque jour voyait apparaître de nouveaux cas. En novembre, l’Ontario fut placée en alerte maximale alors que des foyers d’infection éclataient dans toutes les provinces canadiennes. L’Europe et les États-Unis furent rapidement touchés. La Lyssomycose, plus qu’une simple maladie, transformait les infectés en êtres agressifs, insensibles à la douleur, dont la morsure semblait transmettre le mal à une vitesse fulgurante.

En février 2028, les hôpitaux québécois débordaient, incapables de traiter les innombrables malades. Dans les rues, la loi martiale fut instaurée. Des zones de sécurité sous la tutelle de la L.I.F.E. émergèrent, des forteresses modernes où seuls les chanceux pouvaient espérer trouver refuge.

Septembre 2028. Le monde sombra dans le chaos. 62 % de la population mondiale était infectée. Les gouvernements, dépassés par l’ampleur de la catastrophe déléguèrent plein pouvoir à la L.I.F.E, les seule semblant pouvoir maitriser la situation. Ceux-ci commencèrent à démolir les ponts de Montréal et de Québec pour contenir l’invasion des infectés. Les centrales nucléaires devinrent des cibles de sabotage, ajoutant la menace radioactive à celle de la pandémie.

Chapitre 2 : Waterfield, un Espoir Éphémère

En mai 2029, la L.I.F.E. créa une refuge du nom de Waterfield, un camp de survivants où régnait enfin une paix relative. Mais en novembre 2030, un incendie criminel balaya ce qui restait de cette utopie fragile. Certains complotistes tentent de nous faire croire que cet incident serait du fait de la L.I.F.e. elle-même. Toutefois la L.I.F.E. aura mit tout les effort pour évacuer et relocaliser les habitants le plus rapidement possible. Les rescapés durent fuir vers le Camp du Vieux Corbeau, un endroit dont peu avaient entendu parler mais où l’espoir semblait encore possible.

Chapitre 3 : Aujourd'hui, 2031

Les villes ne sont plus que des ruines. La végétation reprend ses droits sur l’asphalte. Les infectés, toujours aussi agressifs, déambulent sans but. Les factions survivalistes se disputent les maigres ressources. Les télécommunications sont coupées depuis des années, laissant les communautés isolées, livrées à elles-mêmes.

Dans les souterrains de Montréal, le gouvernement tente de maintenir une lueur d’ordre. Des expéditions périlleuses sont menées pour trouver de la nourriture, du matériel médical, ou simplement des réponses et qui sait un remède à ce mal. Mais chaque sortie comporte son lot de risques, car au-delà des zombies, ce sont désormais les hommes eux-mêmes qui représentent le danger.

Épilogue : Un Monde à Reconstruire

La lyssomycose a laissé la Terre exsangue. Les survivants, marqués par les horreurs de l’apocalypse, n’ont d’autre choix que de s’adapter. Certains rêvent encore d’un remède et offrent toute l’aide possible au gouvernement, d’autres de vengeance contre L.I.F.E. et ses chercheurs disparus. Dans les ténèbres, un murmure persiste : et si le Vieux Corbeau détenait la clé pour renverser la vapeur ?

La survie n’est plus un espoir, c’est un combat. Et chaque jour est une nouvelle bataille dans ce monde dévasté par la lyssomycose.